Ortie, mauvaise herbe ou super-aliment ?

12/04/2021
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En cette période de renouveau, de nombreuses plantes pointent le bout de leur nez. Dans la famille des mal-aimées, arrêtons-nous sur l’ortie piquante… Souvent considérée comme mauvaise herbe, cette plante qui pousse un peu partout a mauvaise réputation, probablement à cause de ses poils urticants situés sur sa tige et le dessous de ses feuilles. Et pourtant, elle regorge de bienfaits. Feuille, tige, racines peuvent être utilisées.  Focalisons-nous aujourd’hui sur la feuille.

Diurétique et riche en chlorophylle connue pour ses nombreux bienfaits dont l’absorption des toxines, l’ortie est détoxifiante. Alcalinisante, elle régule également l’équilibre acido-basique, cher au naturopathe. Elle est donc une véritable plante detox qui permet d’éliminer les déchets métaboliques en cette période de transition.

Ses bienfaits ne s’arrêtent pas à une simple détox. Elle est également reminéralisante grâce à son apport en minéraux et oligo-éléments (silice, potassium, fer, magnésium…) et vitamines (A, B, C, E, K). Elle a donc toute son utilité en cure de printemps pour augmenter notre vitalité et renforcer notre organisme fatigué à la sortie de l’hiver. La nature faisant bien les choses, elle pointe sa tête au début du printemps, période idéale pour la cueillir ! 

Sa richesse en fer en fait aussi un aliment appréciable pour les végétariens. Consommable tout au long de l’année, nous pouvons l’utiliser fraîche, séchée, en poudre… Ses domaines de prédilection : fatigue, allergie, ménopause, rhumatismes, circulation sanguine…  

N’hésitons pas à l’utiliser en soupe, pesto, dans des quiches, des omelettes… Séchée, elle permettra de réaliser de délicieuses tisanes. Rien de tel qu’une infusion le matin pour bien commencer la journée ! En usage externe, elle fera des merveilles sur la peau en lotion, masque, cataplasme ou dans un shampooing ou eau de rinçage pour lutter contre les pellicules ou les cheveux gras. N’oublions pas le jardinier qui trouvera aussi dans l’ortie une alliée (engrais, répulsif des pucerons).

Si vous avez la chance de la rencontrer, ne l’arrachez plus. Profitez des cadeaux que vous offre la nature et partez à sa cueillette (veillez à la cueillir loin de toute pollution). Accueillez-la dans votre jardin, plantez-la en jardinière sur le balcon…

Nathalie ALBERTELLI, naturopathe, formée à Isupnat
naturopathedouai.fr
contact@naturopathedouai.fr

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