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C’est en 1997 que la naturopathie est reconnue par le Parlement européen comme médecine non conventionnelle. En 2001, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) la reconnaît comme une pratique de médecine traditionnelle, au même titre que la médecine chinoise et l’ayurvéda. L’OMS définit la santé pour l’individu comme un « état complet de bien-être physique, mental et social », et la naturopathie comme étant « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ». La Naturopathie renforce ainsi le « capital santé », qui repose sur l’art de rester en bonne santé, d’être acteur de sa santé et de prendre soin de soi par des moyens naturels. Elle englobe l’individu dans toutes ses dimensions : physique, mentale, émotionnelle, énergétique et spirituelle. Comment se passe alors la première consultation chez un naturopathe ?
Elle permet au naturopathe d’obtenir un aperçu de l’hygiène de vie du consultant et évaluer sa vitalité (ses réserves d’énergie et sa force d’auto-régulation). A travers son analyse, le naturopathe comprend comment son client peut améliorer et optimiser son capital santé. Cette consultation permettra au naturopathe d’élaborer et de proposer un programme d’hygiène vitale adapté aux besoins du client.
La consultation débute par une analyse de la morphologie, à savoir la forme et la structure externe du consultant : son allure, sa posture, sa musculature, les traits et la forme de son visage, son regard, sa voix etc. Le naturopathe sera alors capable d’évaluer la vitalité générale du client.
Le naturopathe va par la suite observer l’iris du consultant, à l’aide d’un appareil spécialisé composé de système optique et de source lumineuse, ou d’une loupe ou simplement d’une photographie. L’iridologie est un outil majeur du naturopathe afin d’appréhender la vitalité d’un individu, son « terrain » ainsi que ses forces et faiblesses organiques.
Le naturopathe procède ensuite à une anamnèse, questionnaire approfondi, pour bien comprendre l’état général de la personne, ses habitudes de vie et son historique vis-à-vis de sa santé. Il va passer en revue les antécédents familiaux, sa profession, ses habitudes alimentaires, ses activités physiques, ses temps de loisirs, la qualité de ses fonctions physiologiques, de son sommeil etc. Le naturopathe va pointer ce qui semble satisfaisant ou à améliorer.
Le naturopathe établit alors le bilan de vitalité qui consiste à analyser et comprendre le terrain de la personne, estimer ses réserves d’énergie c’est-à-dire sa force vitale, afin de la renforcer si nécessaire. Pour cela, le naturopathe s’appuie sur l’observation de la constitution de la personne, puis sur son tempérament, c’est-à-dire la façon dont son terrain a évolué depuis sa naissance et enfin sa diathèse, sorte de photo de son état présent. Toutes ces indications mettent en évidence la vitalité disponible de la personne, clé essentielle pour pouvoir ajuster les cures et les techniques employées.
En fonction des informations recueillies et observées, le naturopathe conseille ensuite un programme d’hygiène de vie individualisé (basé notamment sur l’alimentation, l’exercice physique et la gestion du stress) destiné à corriger les erreurs de mode de vie, renforcer le terrain et ainsi l’état de santé global de l’individu. Ce programme d’hygiène de vie pourra également contenir plusieurs techniques naturopathiques (hydrologie, phytologie, aromatologie, massage bien-être, réflexologie plantaire…).
Article rédigé par Camille Daures, naturopathe