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Avec la rentrée, c’est le moment de mettre en place de bonnes habitudes ! Et comme
chacun sait : un bon petit déjeuner est incontournable avant de partir à l’école ou d’aller travailler.
Incontournable, vraiment ? Et si on n’a pas faim, faut-il se forcer ?
De nombreuses études scientifiques sont venues ces dernières années contredire ce diktat alimentaire français : la prise d’un petit déjeuner n’éviterait ni le surpoids, ni l’augmentation de la tension, de la glycémie ou du cholestérol ! Les personnes qui ne petit-déjeunent pas ne
mangeraient pas davantage au cours de la journée, et compenseraient seulement le manque d’apport du matin.
Dans ces conditions, ne vaudrait-il pas mieux s’écouter ? Nous ne sommes pas tous identiques. Et si certains n’ont pas faim le matin, pourquoi les contraindre ? Leur fonction digestive n’est sans doute pas réactivée. Un petit déjeuner risque de leur rester sur l’estomac, et d’entraîner fermentations et ballonnements… A l’inverse, le jeûne intermittent de 16h (entre le dîner et le déjeuner du lendemain), permet au système digestif de se reposer et d’être en meilleure capacité de traiter les apports alimentaires ultérieurs. En revanche, en cas de faim au réveil, il n’y a pas de doute, il faut s’alimenter. Mais exit les baguettes blanches, céréales sucrées, jus de fruits et laitages bourrés de sucres qui font excessivement travailler le pancréas et sont responsables de pics d’insuline, de la crise d’hypoglycémie de 11h et, à la longue, des maladies métaboliques comme le diabète de type 2. Mieux vaut se porter alors sur des fruits frais de saison et des oléagineux, ou sur des œufs à la coque qui auront le mérite de doper la sécrétion de dopamine nécessaire à l’activité matinale.
Lucile Chevallard – Stagiaire naturopathe à ISUPNAT- Septembre 2019
lucile.chevallard@gmail.co
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