Chaque année en France, de plus en plus de personnes font le choix de se former à la naturopathie : les infirmières ne font pas exception à ce mouvement.
Compte tenu des conditions de travail de plus en plus dégradées que subissent un grand nombre de professionnels de santé dont les infirmières ; il n’est pas étonnant que certaines d’entre elles aient envie d’accompagner leurs patients différemment. À cela s’ajoute le nombre grandissant de burn out dans les équipes médicales lié aux manques de moyens et d’effectifs qui favorise les reconversions vers des métiers d’accompagnement qui se pratiquent dans un cadre plus doux et bienveillant.
Les connaissances anatomiques et physiologiques des infirmières, leur expérience du soin et de l’accompagnement sont autant d’acquis qui facilitent une reconversion vers la naturopathie.
Pour mieux comprendre cet intérêt pour la profession, intéressons-nous aux principes fondateurs de la pratique :
Le causalisme qui implique de s’intéresser aux causes et non aux symptômes.
Le vitalisme qui consiste à accompagner et renforcer la vitalité du consultant.
L’humorisme qui vise à assurer un faible niveau d’encrassement des liquides du corps.
L’holisme qui invite à prendre en compte une personne dans son ensemble.
L’individualisation selon laquelle ce qui est bon pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre.
Sur cette base, le naturopathe propose des consultations longues qui sont l’occasion de passer en revue l’ensemble de l’hygiène de vie du consultant et de lui donner des explications détaillées quant à son bien-être et sa vitalité.
La reconversion d’un nombre important d’infirmières à la naturopathie témoigne d’une volonté de prendre soin autrement et d’apporter un savoir différent et complémentaire. Il y a de grandes chances que le nombre d’infirmières naturopathes continue d’augmenter dans les années à venir et c’est une très bonne chose !
Marion Laperriere – Naturopathe formée à ISUPNAT marion.laperriere@gmail.com