En France, l’espérance de vie en bonne santé (le nombre d’années que l’on peut vivre sans souffrir d’incapacité au quotidien) était de 64,1 ans pour les femmes et 62,7 ans pour les hommes en 2016. Si l’on se fie uniquement à cette donnée, elle soutient la croyance populaire que la maladie est inéluctable lorsque l’on vieillit.

Le principe même de la naturopathie est que la norme est la santé : à condition de suivre une hygiène de vie qui va dans le sens de la nature, il est possible de vivre plus longtemps, vieillir et mourir en bonne santé. C’est en tout cas, ce qui se passe dans certaines populations qui vivent dans les « zones bleues ». Il s’agit de 5 régions du monde (Nuoro en Sardaigne, Ikaria en Grèce, Okinawa au Japon, Nicoya au Costa Rica et Loma Linda aux Etats-Unis) où la longévité dépasse largement la moyenne, avec des habitants qui atteignent les 90-100 ans et plus, en bonne condition physique et mentale.

Qu’est-ce qui nous différencie des populations qui vivent en zones bleues ?

Ces populations ont en commun :

  1. Un régime alimentaire à base de plantes, d’oléagineux, et occasionnellement de la viande ; parfois de l’alcool à 17h. Les personnes font en sorte de sortir de table avant satiété complète et ainsi éviter les excès.
  2. Des exercices physiques « naturels », c’est-à-dire qu’elles ne font pas du sport comme on l’entend en occident, mais que leur environnement demande à faire des efforts physiques pour les taches de la vie quotidienne (ex. entretien du potager).
  3. Une raison de vivre, un sens à leur vie. C’est ce que les Japonais appellent l’« ikigaï ». Ces centenaires sont heureux de se lever tous les matins pour atteindre le but qu’ils se sont fixé (ex. voir ses arrière-petits-enfants grandir). 
  4. Des relations avec les autres. Ils entretiennent une vie sociale riche, où la solidarité et l’entraide sont les maîtres-mots, c’est l’« yuimaru » . Cela leur confère un sens d’appartenance à une communauté (religieuse ou non), une tribu. Ils se réunissent chaque semaine pour partager des moments conviviaux ensemble. 


Des études ont révélé que de bonnes relations avec les autres préservaient notre cerveau, nous maintenant en bonne santé. Il ne s’agit pas du nombre de relations que nous avons, mais de la qualité des amitiés proches et durables qui importent.

Les secrets de longévité ne se résument pas juste à un simple régime alimentaire, si ce n’est une manière de vivre sans stress qui a du sens pour soi, et qui nous rend heureux.

Un beau programme en perspective, n’est-ce pas ?!

Catherine Manikham

Naturopathe, certifiée ISUPNAT et FENA

cath.manikham@gmail.com

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