Si les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de repas riches et copieux dont on se délecte sur le moment, elles peuvent s’accompagner d’une grande fatigue et de divers désagréments digestifs dont on se passerait bien. Alors que faire ?
La vraie mastication, qui consiste à mâcher suffisamment longtemps pour que les aliments soient parfaitement liquides, est le premier élément d’une bonne assimilation. Bien mastiquer permet une imprégnation optimale par les enzymes digestives et évite de surcharger le tube digestif d’éléments mal dégradés.
Apprécier une ambiance, la beauté d’une table, les odeurs des plats, prendre le temps de savourer chaque bouchée nous permet d’être dans l’instant présent et de reconnaître que nous avons atteint notre sentiment de satiété, ce qui évitera de surcharger inutilement notre système digestif.
En fonction de ses ressentis, il ne faut pas hésiter à manger beaucoup plus léger en consommant par exemple un bouillon de légumes ou en faisant un repas composé d’un aliment unique – tel qu’un fruit, légume ou une céréale – voire ne pas manger du tout si la faim est absente.
À pratiquer de préférence le matin en extérieur et jamais après un repas, l’exercice physique est l’un des meilleurs moyens d’oxygéner l’ensemble de nos cellules et de soutenir le corps dans l’assimilation des nutriments, l’évacuation des déchets et l’élimination des surcharges.
Au-delà de la composition de l’assiette, l’ambiance dans laquelle un repas est pris et les émotions que nous ressentons lorsque nous mangeons ont un impact énorme sur nos fonctions digestives. Se faire plaisir sans culpabilité et être dans la joie du moment partagé est donc plus que recommandé.
Marion Laperriere, Naturopathe formée à ISUPNAT
marion.laperriere@gmail.com
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