
Noël, les illuminations et moins de lumière naturelle : si on adoptait de nouvelles pratiques qui préservent la santé visuelle des enfants ?
Trop de bleu le soir
Certaines LED qui sont notre principale source de lumière possèdent une composante bleue soit en trop grande quantité, soit d’intensité variable (comme le scintillement). Chez soi, on les trouve dans les écrans mais aussi dans l’éclairage domestique, la déco lumineuse, des guirlandes, les jouets, les lampes nomades. L’accumulation aboutit à une exposition très importante le soir, moment où la rétine est plus vulnérable, celle du jeune public particulièrement.
Le système visuel se construit jusqu’à 20 ans
Le cristallin filtre correctement le bleu seulement vers 20 ans. De plus les ados et jeunes adultes possèdent une sensibilité importante aux contrastes.
Ainsi, une exposition nocturne excessive et durable génère un stress pour la rétine des plus jeunes et des risques de lésions. L’œil, en plus de la vision, permet également l’équilibre, les émotions, déclenche le processus digestif…et la synthèse de la mélatonine : il est un organe majeur de notre fonctionnement.
4 clés pour une hygiène lumineuse chez soi
1- Diminuer la quantité de bleu le soir i) en choisissant des LED de type RG 0 ou RG 1 inférieures à 3000 kelvins pour les éclairages du soir ; ii) en vérifiant la conformité de nos veilleuses et autres équipements ; et enfin iii) en réglant la luminosité des écrans sur une lumière chaude (plus rouge) et en limitant l’usage.
2- Privilégier la lumière naturelle, indispensable source de vitalité. Sa nuance bleue possède un cycle adapté qui règle les horloges biologique et rétinienne.
3- Reposer les yeux (par le palming). Ce qui permettra aussi de faire circuler l’humeur aqueuse nourricière et protectrice.
4- Adopter des aliments riches en anti-oxydants (vit A, caroténoïdes) pour renforcer la rétine.
Revoyons notre déco pour cette fin d’année pleine de santé !
Angélique Lapierre, naturopathe, formée à ISUPNAT – angelique75lapierre@gmail.com